Qui sommes-nous ?

Concrètement, cette section devrait plutôt s’appeler « Qui suis-je ? ». J’adopte ici l’usage classique des sites web, et comme l’objectif est bien sûr de passer de « je » à « nous » dès que possible, la page sera déjà référencée sur les moteurs de recherche !

C’est donc le moment de me présenter. Comme ce n’est pas mon exercice favori, je vais faire court. Je m’appelle Fabien Meziere, et à l’heure où j’écris ces lignes j’ai 32 ans et vis en région parisienne avec ma compagne et nos deux enfants. Côté études, j’ai fait une école d’ingénieurs, l’ESPCI Paris, suivi d’une thèse en physique et d’une expérience de 4 ans en tant qu’ingénieur de recherche. Si vous voulez examiner mon CV à la loupe je vous invite à aller voir mon profil LinkedIn.

Rien en lien avec l’environnement ou les déchets donc. Pas non plus d’école de commerce ou d’expérience dans l’entreprenariat (ça risque peut-être de se ressentir 🙂 ). Si cela peut être perçu comme des handicaps, de mon côté je le vois plutôt comme un avantage. Je pense que c’est mon regard neuf à la fois sur la problématique des déchets et sur la création d’entreprise qui peut m’aider à sortir des sentiers battus. Evidemment ce n’est pas toujours aussi simple, et l’avenir dira si j’ai raison ou non…

Fabien Meziere
Mon unique photo que j'utilise partout

Pourquoi les déchets ?

Effectivement ce n’est pas ce qu’il y a de plus sexy. Mais à l’heure où les problématiques environnementales sont un enjeu majeur, il m’a semblé que c’était un angle d’attaque intéressant à prendre en compte. Les déchets ont un « avantage » par rapport au C02 : ils se voient, pour peu qu’on y fasse un peu attention. Et en tant que derniers maillons de la chaîne, ils permettent d’en apprendre beaucoup sur le fonctionnement de notre société (je vous laisse faire seuls l’analogie avec le corps humain). Résoudre la problématique des déchets ne résoudra pas tout mais aura déjà un fort impact positif sur la consommation d’énergie, les gaz à effet de serre ou encore la pollution et la biodiversité.

Néanmoins le système de gestion actuel est suffisamment bien fait pour que l’impact de ces déchets ne soient pas juste devant nos yeux. Ce que l’on voit se limite à des poubelles qui débordent de temps en temps, mais une fois le ramassage effectué tout disparaît par magie et on ne réfléchit pas vraiment à ce qu’ils deviennent et leurs conséquences. L’idée de Ludeko c’est donc de faire en sorte que l’on voit de nouveau ces déchets et d’aider à les réduire en s’amusant sans pour autant que ce soit prise de tête, culpabilisant ou anxiogène.

Il est techniquement possible d’arriver à « zéro » déchet, la preuve certains le font en atteignant moins de 1L de déchets par an (Béa Johnson ou la famille (presque) zéro déchet par exemple). Pour autant il faut reconnaître qu’arriver à zéro ou presque, en l’état actuel des choses, reste plus ou moins compliqué selon sa situation personnelle ou le lieu où on habite par exemple. Si Ludeko s’adresse (pour l’instant) majoritairement aux particuliers, ce n’est pas pour juger ou punir ceux qui produiraient plus de déchets que les autres mais plutôt pour comprendre les points de blocage et montrer qu’un nombre croissant de personnes s’y intéressent et sont près à changer leur manière de consommer pour peu qu’on leur propose les bonnes alternatives. Et sans arriver à zéro tout le monde peut réduire la quantité de déchets qu’il produit. Une réduction même partielle du plus grand nombre aura toujours plus d’impact qu’une réduction totale de quelques-uns ! Moi-même je n’atteins pas zéro d’ailleurs (enfin c’est surtout ma fille 🙂 ).

Ludeko et l'économie circulaire

L’idée est de voir la réduction des déchets non pas comme une contrainte, mais comme une quête jalonnée de défis. Et comme toute chose c’est plus sympa et engageant à plusieurs donc l’échange entre amis / collègues / voisins est au coeur du projet. Et pour que ces défis reposent sur quelque chose de concret, ils sont basés sur le propre poids des déchets des utilisateurs. On peut donc mesurer réellement la quantité de déchets sauvés (là on retrouve le lien avec mon ancienne vie) ce qui me semble essentiel pour s’impliquer pleinement.

 

Cela pose donc une question : comment faire en sorte que cette mesure soit simple, rapide et avec un objet à l’impact environnemental limité ?

 

Ma réponse à cette question a beaucoup évolué du début du projet à maintenant, et n’est probablement pas encore figée. Un produit électronique écologique est un oxymore (première fois que j’arrive à caser ce terme). Je suis donc passé d’un « oui mais là c’est pour la bonne cause » à « non en fait je ne peux pas faire ça j’arrête » pour finalement me dire que c’était une bonne façon de voir de l’intérieur le monde de l’électronique et essayer de proposer des solutions pour qu’il soit plus durable. C’est donc ce que je m’efforce de faire depuis quelques mois, mais ça j’aurai l’occasion de vous le présenter plus en détails d’ici peu…